Les études de la Fondation
WIF réalise des études européennes, américaines et canadiennes sur les spécificités hommes/femmes dans les entreprises.
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Les objectifs ultimes des études de WIF sont les suivants :
- de mieux comprendre les obstacles qui freinent la carrière des femmes,
- de combattre les stéréotypes,
- de promouvoir des politiques Groupe pour accroître la diversité,
- d‘apporter des recommandations à destination des instances favorisant l’Entrepreneuriat en France,
- et que des équipes mixtes et talentueuses soient attirées à tous les niveaux décisionnels de notre économie.
WIF fait le choix d’être accompagné pour chacune de ces études par un Professeur de l’Enseignement Supérieur renommé et passionné par la cause :
Viviane de Beaufort (ESSEC) pour les Entrepreneurs et Julie Le Cardinal (CentraleSupelec) pour les Grands Groupes.
WIF a signé un contrat de Recherche avec chacune d’elles.
Les études sur la diversité dans le monde professionnel menées par la Fondation se veulent originales et porteuses d’une vraie valeur pour des réformes futures.
Leur principal facteur de différenciation vient du choix fait pour la collecte de données. En effet qui mieux que les femmes et les hommes dans leur posture professionnelle peut mieux répondre aux questions sur leurs propres techniques de management, leur leadership, leurs choix de vie ou la vision qu’ils ont de leur entreprise et de leurs pairs. C’est pourquoi WIF a apporté un grand soin aux questions posées à ces acteurs clés de l’éco-système économique d’aujourd’hui.
Deux études ont été lancées en 2017, couvrant trois pays Européens dont les pratiques et usages sont sans nul doute différents : la France, l’Allemagne et l’Italie. L’une de ces études s’adresse aux Grands Groupes au travers des observation faites par cinq sociétés majeures dans différents segments de marché, BNP Paribas, Engie, Danone, L’Oréal et Oracle. La deuxième étude porte sur les Entrepreneur(e)s, toujours sur ces trois pays.
L’originalité de nos recherches
Elles s’adressent aussi bien aux hommes qu’aux femmes en position de managers dans le Groupe ou d’entrepreneurs regroupés selon plusieurs classes d’âges.
L’étude est qualitative et considère les comportements managériaux, les croyances et les stéréotypes ; la perception de chacun quant à ses pairs est prise en compte.
Enfin, ces études sont européennes. De plus, pour les Grands Groupes, l’étude a été développée avec la collaboration du Clayman Institute à Stanford avec qui nous partagerons les conclusions afin de mettre en lumière différences et similitudes avec la situation outre-Atlantique qui ressort des études américaines.
Les données collectées sont anonymes et confidentielles. Nos partenaires s’y sont engagés. Les conclusions des études WIF sont largement relayées en France et dans les pays associés à ces dernières
Au travers des analyses que WIF produira, nous souhaitons nous engager pour l’égalité des talents, des chances et booster la réussite professionnelle ainsi que la compétitivité de nos entreprises.
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Paris le 24 Mai 2018 : La fondation WIF a dévoilé les résultats de son étude réalisée en partenariat avec avec BNP Paribas Banque Privée, et le support du CEDE-ESSEC, auprès de 400 entrepreneurs, femmes et hommes confondus, en France, Allemagne et Italie. Les principaux enseignements concernent :
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Les motivations à l’entrepreneuriat et la perception des freins
Les motivations sont assez proches chez les hommes et les femmes. Dans les trois pays, une des raisons principales à entreprendre est liée à l’environnement salarial insatisfaisant, ce sentiment étant amplifié chez les moins de 35 ans. La deuxième raison est l’engagement sociétal de l’entrepreneur. Le frein commun à tous les entrepreneurs et dans tous les pays est l’impact de l’entrepreneuriat sur la vie de famille. De plus, les femmes, quasi unanimement, indiquent le problème de la confiance en elles comme frein à l’entrepreneuriat.
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Les stéréotypes de genre
Les hommes et les femmes ont des stéréotypes très proches dans les 3 pays – comme dans les Grands groupes d’ailleurs -. En revanche, il n’existe pas de ressenti de masculinisation des femmes devenant entrepreneurs. Dans les 3 pays on trouve pour base le fait que les femmes sont combatives, pragmatiques et en grande écoute de leurs équipes. Elles ne seraient ni politiques ni autoritaires. Elles jugent les entrepreneurs sûrs d’eux et de leurs décisions. Les résultats semblent indiquer que les femmes en particulier ont à l’esprit une sorte de mythe de la figure de l’entrepreneur masculin : politique, stratège, sûr de lui et de ses décisions et peu à l’écoute.
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La perception des postures de management
Les pratiques managériales des femmes et des hommes sont décrites comme motivantes et orientées business. Mais elles sont perçues comme autoritaires pour les hommes, équitables et humaines pour les femmes.
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Les attitudes face à la gestion du capital et au développement à 3 ans, en fonction du genre
Des différences marquées, les femmes souhaitent garder le contrôle du capital, semblent moins s’associer avec des personnes physiques, n’envisagent pas facilement les fusions/acquisitions comme moyen de croissance.
Stéréotypes et perception de la mixité dans les grands groupes en Europe, au Canada et aux Etats-Unis
En 2018, WIF dévoilait les résultats de son étude européenne sur les stéréotypes et la perception de la mixité dans les grands groupes réalisée en partenariat avec CentraleSupélec auprès de managers et cadres, femmes et hommes, d’entreprises partenaires (L’Oréal, BNP, ENGIE et ORACLE) en France, Allemagne et Italie.
Une étude similaire a récemment été réalisée au Canada auprès des entreprises Desjardins, Gardaworld et HydroQuebec en partenariat avec l’université Concordia et sa Business School John-Molson.
Enrichies d’éléments sur le marché américain par Caroline Simard, Managing Director du Stanford WMware Women’s Leadership Innovation Lab, ces études permettent aujourd’hui une analyse et une comparaison de la perception des biais et des stéréotypes dans ces trois zones géographiques.
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